SAIYUKI, 2009



À l’instar de John McLaughlin ou Pat Metheny, le guitariste français d’origine vietnamienne, Nguyên Lê ne s’est jamais cantonné à jouer un style musical en particulier. Bien sûr, c’est l’école du jazz qui l’a mis sur la voie, mais son ouverture d’esprit, ses expériences et son goût naturel pour la découverte et la musique plurielle ont tracé un parcours étonnant fait de rencontres significatives incalculables. «Saiyuki» ou Chronique du Voyage vers l’Ouest est un disque subtil et inspiré, où l’est de l’Asie échange avec l’ouest, où le Japon, incarné par la magnifique Mieko Miyazaki au koto, flirte avec l’Inde des virtuoses Prabhu Edouard aux tablas et Hariprasad Chaurasia à la flûte bansuri. En dix titres envoûtants, même le profane se surprend à rêver éveillé, voguant sur les mélodies enchanteresses tissées par le chant d’une flûte, d’une voix, ou d’un instrument à cordes, puis brodées du motif expressif et complexe des percussions aux trois peaux. Une fabuleuse épopée poétique, une quête mélodique.

Nicolas Hillali, oct 2009, Nouvelle Vague

http://www.nouvelle-vague.com/chronique.php?chronique_id=2424



«CD de la semaine» sur Jazz à FIP, 2 > 8 novembre



«Saiyuki» est un disque à la fois ambitieux & ludique qui se présente comme un voyage spirituel d’est en ouest à travers l’Asie. De la world music interprétée dans un esprit jazz où l’interaction & le feeling prédominent, conduisant les lignes mélodiques de culture asiatique vers de belles envolées improvisées. Une alchimie instrumentale originale & organique, qui voit fusionner les sonorités fluides, mouvantes & électriques de la guitare de Nguyên Lê avec le jeu savant plein de grâce & de subtiles arabesques que Mieko tire du koto. La symbiose magique entre ces deux instruments harmoniques est divinement conduite par la fougue virtuose des tablas de Prabhu Edouard. Spirituel, savant & profond, ce disque n’oublie pas pour autant de distiller une légèreté festive, divertissante & charnelle.

Lionel Esknazi, oct 2009, Jazz Magazine



Nguyên Lê   Asie cordes

... Le guitariste vietnamien semble vouloir reprendre du bout de sa six cordes ce dont Mc Laughlin voulait se prévaloir en réactivant Shakti. L’Asie c’est lui. Et il convie à la fête une subtile nippone joueuse de koto, un virtuose des tablas & le souffle incandescent de la flute bansuri dans un trip exotico-binaire des plus surprenants. Pour le coup (parfaitement réussi), l’Asie entre traditon & modernité (re)devient elle-même: complexe, mystérieuse & paradoxale. Un disque aux racines de tout un continent.

La Marseillaise, oct 2009



Ce quatuor invente un dialogue intracontinental où la complexe rythmique des tablas signe la mesure de cette heureuse rencontre, sereine & surprenante à la fois.

SQ, Mondomix, oct 2009


Le styliste né à Paris de parents vietnamiens poursuit son immersion dans la musique d’Asie du Sud-Est, pour en irriguer un jazz lui-même nourri par le rock le plus échevelé. Pour des concerts enthousiasmants.

BP, Open Mag, oct 2009



Notre Coup de Coeur

Je vous laisse découvrir le résultat artistique hors des sentiers battus, mais une chose est sûre, c’est que la prise de son réalisée à Paris au studio Louxor est une réussite. Il faut aussi saluer l’excellent travail de mixage. Le résultat final est rès «audiophile», ca va vous plaire !

Revue du Son, oct 2009



Saiyuki est probablement le plus oriental des albums du guitariste franco-vietnamien. Une rencontre fascinante entre musiciens aux origines tournées vers le soleil levant qui habitent le monde occidental actuel et qui cultivent une double culture musicale. Le résultat est saisissant : c’est un superbe voyage poétique à travers un Orient imaginaire. On écoute un Saiyuki tout en finesse & élégance.

Francisco Cruz, So Jazz, nov 2009



Un Paradis Improvisé 

Trois musiciens refont le voyage d’un moine chinois au XVIIe siècle. Ils parviennent à inventer un univers sonore singulier où la culture de chacun se fond dans un tout harmonieux. La guitare de Nguyên Lê a été façonnée par le rock & le jazz, mais elle est toujours bouleversée par l’électronique, ce qui lui donne des couleurs insoupçonnées. Elle est une palette dont l’instrumentiste tire des plages de sons infinies. Lê, Miyazaki & Edouard nous offrent un paradis imaginaire qui n’appartient plus à aucun lieu mais les embrasse tous.

Denis Constant Martin, Politis, nov 2009



Le summum de la rencontre de la world music & du spiritual jazz

Quand les mondes entrent en collision, parfois une magie inhabituelle survient. Et devinez quoi ? Saiyuki est de cette magie là. Voici un album absolument & fantastiquement original. C’est le summum de la rencontre de la world music & du spiritual jazz. Véritablement une «joyeuse rencontre».

Gerry Hectic, Fly Global Music

http://www.flyglobalmusic.com/fly/archives/europe_reviews/nguyen_le_saiyuki.html



La fusion la plus audacieuse & la plus enrichissante

La fusion la plus audacieuse & la plus enrichissante du GlobalFEST fut SAIYUKI, le trio du guitariste français aux racines vietnamiennes Nguyên Lê, de la kotoiste japonaise Mieko Miyazaki & du tabliste indien Prabhu Edouard. A la recherche d’une «Asie sans frontières» selon le mot de Nguyên Lê, Saiyuki se sert de motifs ciselés & pointillistiques - virtuoses, avec des rhythmes impairs - pour formuler & stimuler d’envoutantes improvisations : des trémolos de koto houleux, une percussion pleinement mélodique, des phrases de guitare comme du sitar & des accords jazz planants au service d’une musique véritablement internationale.

Jon Pareles, New York Times, 11 janvier 2010

http://www.nytimes.com/2010/01/12/arts/music/12globalfest.html?ref=arts



  Un des albums de l’année

Parlons de réel multi-culturalisme. Parlons de l’un des albums de l’année pour Nguyên Lê, Prabhu Edouard, Mieko Miyazaki & Hariprasad Chaurasia qui mélangent joyeusement leur styles disparates, créant une musique élégante, émotionnellement & esthétiquement passionnante & totalement irrésistible. D’un bout à l’autre, l’auditeur est constamment dérouté par des morceaux qui évoluent de manière très inattendue, le groupe créant une musique d’une presque infinie diversité. «Sangam», le mot sanskrit pour joyeuse rencontre, est une phrase qui décrit parfaitement le morceau & l’album dans sa globalité.

Trevor Hodgett, R2 (Rock’n’Reel, UK, january 2010




Nguyên Lê et Saiyuki au New Morning

#1510

jazzadmin (Admin) 


Administrateur


Nguyên Lê et Saiyuki au New Morning, Paris (75), le 19 janvier.

Saiyuki : Nguyên Lê (guitare électrique), Mieko Miyazaki (cithare japonaise koto), Prabhu Edouard (tablas, percussions). 


Mettons quelques heures de répit pour placer sur ce forum des impressions de sortie laissées en plan. Et commençons par le concert de Nguyên Lê voici déjà quelques semaines, avec son groupe Saiyuki au New Morning. Dans la chronique pour-contre qui opposa dans notre numéro de xxxx le point de vue enthousiaste de Lionel Eskenazi et celui plus réservé de Jonathan Glusman, j’avoue m’être senti très partagé. Séduit par la maestria du groupe, par l’énergie de cette fantastique joueuse de koto, par la fraîcheur des mélodies et des arrangements. Mais en même temps légèrement frustré pour des raisons que je n’avais pas su formuler moi-même et aux quelles Jonathan, connaisseur des musiques de l’Orient, donnait corps. L’expérience du concert est venue à bout de mes réserves. Probablement parce que le groupe a désormais quelques heures de vol. Aussi parce que Sweet Ganesh qui clôt le concert dans un réjouissant feu d’artifice virtuose et libératoire, envoit l’auditeur du disque dont il fait l’ouverture sur une fausse piste, celle de Shakti. Enfin, parce que le propos qui se dégage des notes de pochettes et que souligne la présence en invité du disque du “grand” Hariprasad Chaurasia, nous fait passer à côté d’une légèreté qui saute aux yeux dès que le groupe est installé sur scène. Ainsi, ce qui que disque peut paraître tout à la fois kitsch et superficiel au regard des “grandes” traditions qui sont visitées par le groupe, se transforme en grâce du fait d’un mélange très spécial d’humour, de jubilation et d’énergie installé par Prabhu Edouard et Mieko Miyazaki autour de Nguyên Lê que l’on n’attendait pas sur ce terrain. Ignorant des traditions orientales, j’ose la comparaison suivante : Saiyuki serait au projet “Tales From Vietnam” qui fut un disque fondateur de la veine exotique du guitariste, ce que Scapin est à Andromaque, un programme joyeux, enlevé, divertissant, fantaisiste, exhubérant où si drame il y a, la bouffonnerie n’est jamais loin. À cette aulne-là, je dois dire que ma soirée du 19 janvier fut une excellent moment.

Franck Bergerot



Le travail guitaristique du vietnamien Nguyên Lê est vivant, vigoureux & riche en rythme. A une époque où la fusion finit souvent en «con-fusion», Saiyuki dissipe cete connotation et s’élève loin au dessus des productions fusion habituelles.

Matthew Forss, Inside World Music, mars 2010

http://insideworldmusic.blogspot.com/2010/03/cd-review-nguyen-les-saiyuki.html


Signature Edition 1

Peu de musiciens incarnent mieux le mot «fusion» que le guitariste né à Paris Nguyên Lê. Fils d’immigrants vietnamiens, il fabrique depuis 25 ans une combinaison de fusions (dans le sens habituel - une injection d’énergie rock dans la sphère jazz -) avec une fusion au sens large - l’intégration sans heurts de musiques du monde entier. Mieux que de nombreuses autres, la musique de Lê est un métissage qui, à tout moment, peut combiner sa guitare électrique -souvent distordue & sculptée par la tige de vibrato, avec des cordes tirées comme le meilleur jazz-rocker occidental, mais imprégnée de microtonalités orientales-  à un tambour iranien Zarb, un luth vietnamien dan nguyêt ou un violoncelle classique. Signature Edition 1 est l’ample évidence d’un artiste dont la voix a été sienne depuis le tout début, quelque soit le contexte.

John Kelman, All About Jazz

http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=36049



Signature Edition

La compilation rappelle la diversité des inspirations de Nguyên Lê : jazz, rock, musiques traditionelles, électronique. Il y a beaucoup de fluidité et de finesse dans le jeu de Nguyên Lê. Il y a aussi un fort rapport au rythme, souple, plein d’espace. A cet égard, la relation avec le batteur Peter Erskine ou le percussioniste Karim Ziad est passionante.

Sylvain Siclier, Le Monde, 15 mai 2010

 

  2009/2010 : articles de presse